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Démarche conceptuelle

La démarche conceptuelle est construite sur deux bases:

  • Une base artistique

  • Une base théorique

 

Dernière modification le 18.05.2016

Nos activités

Nos activités

Publié le 18/05/2016 à 07h45 (mise à jour le 11/02/2021 à 14h24)

L’Association veut diffuser des informations mais surtout faire passer le message que la connaissance personnelle d’un individu sur ses capacités et ses fonctionnements cognitifs (métacognition) est à la base de la bientraitance.  C’est dans ce sens que nous travaillons avec les soignants et les proches aidants.

  • Nous diffusons un spot « choc » de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées. Vous pouvez le visionner à droite du site internet ou sur Youtube
  • Nous prônons un slogan sur l’obligation d’avoir des contrôles inopinés dans les institutions de soins.

Nous sommes donc essentiellement dans l’action de la prévention primaire. (Voir Liens utiles)


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Webmestre éditorial              Sophie Lattion, présidente de l’association.


Nos cours de sensibilisation

Cours de sensibilisation

Publié le 06/05/2016 à 20h30 (mise à jour le 21/03/2023)

L’association dispense des cours de sensibilisation aux étudiants en soins. A ce jour, nous comptons des centaines d’étudiants qui ont été formés à cette problématique.

Logo école professionnelle artisanat service communautaireNotre aventure a débuté en 2014 par des cours de sensibilisation dispensés à l’école de soins et santé communautaire deChâteauneuf/Conthey. (ASSC, ASE, GEI, EEI).
 
 
Puis, ce sont les portes de l’école de soins et santé communautairede  Subriez/Vevey, Morges et Saint-Lou qui nous a ouvert ses portes.
 
 
 
 
 
Depuis la rentrée scolaire 2018-2019, nous intervenons également en formation Maturité Spécialisée Santé et Modules Complémentaires Santé au sein de la Haute Ecole de Santé. (HES-SO SION-VALAIS)
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En 2020, le Réseau Santé Haut-Léman a intégré l’association dans son catalogue de formation continue pour les professionnels de santé.Accueil
Depuis 2022, l’école de Soins et santé communautaire de Genève nous a jointes à leur programme de formation.
 
 

Notre démarche comprend:

  • Une partie théorique d’environ 1/4 d’heure (Présentation de l’association, épidémiologie…).
  • Un mot, une phrase, un dessin sur un post-it qui représente pour les étudiants la maltraitance des personnes âgées.

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  • La visite des maquettes par petits groupes d’étudiants.

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  • La diffusion du spot de sensibilisation (https://www.youtube.com).
  • La mise en commun du travail demandé aux étudiants.  Chaque groupe présente son travail réflexif aux autres.
  • Un questionnaire de satisfaction.

Notre travail d’accompagnement s’appuie sur notre vécu, notre expérience professionnelle et surtout sur les articles scientifiques et médicaux qui accompagnent les boîtes.

Simulateur du Vieillissement GERT

Simulateur du Vieillissement

La combinaison de simulation du vieillissement GERT est composée d’un ensemble d’éléments distincts. Par leur interaction, des effets très similaires à ceux de la déficience des capacités motrices et sensorielles due au vieillissement peuvent être ressentis.

En effet, le simulateur GERT simule de manière parfaitement réaliste la démarche incertaine ou vacillante, la diminution de l’agilité des mains et les troubles de la vision.

De cette manière, essayer le simulateur GERT permet de percevoir les difficultés qu’ont les personnes âgées à se mouvoir dans leur quotidien, et apporte donc une meilleure compréhension de leurs comportements et de leurs besoins spécifiques.

Le simulateur GERT peut être préconisé dans la formation et le perfectionnement du personnel qualifié en gériatrie. Il peut être aussi utilisé pour le développement de produits et services destinés aux personnes âgées.

L’association propose également des lunettes projetant des troubles visuels, un simulateur d’hémiplégie et de tremblements (Parkinson par exemple)


Directeur de la publication :

Produkt + Projekt
Wolfgang Moll
Andreasweg 7

Source internet sur simulateur-du-vieillissement.com

Ces rencontres sont riches de discussions:

  • Quelles sont les frontières entre négligence et maltraitance?
  • Comment définir ces termes?
  • Comment prévenir ces situations?
  • Que faire lorsque vous êtes étudiants et que vous voyez une situation dérangeante voir maltraitante? La peur d’échouer le stage peut entraîner un mutisme aux lourdes conséquences pour l’apprenti-e.

Si notre cours vous intéresse, n’hésitez pas à prendre contact avec nous via le formulaire. EMS; CMS etc. bienvenus!


Webmestre éditorial              Sophie Lattion, présidente de l’association.


Première exposition publique 14 mai 2016

Première exposition publique

Publié le 20/04/2016 à 15h16 (mise à jour le 22/12/2016 à 16h12)

Samedi 14 mai 2016, nous exposions pour la première fois au publique.

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Elle a réuni passé 80 personnes.

Trois stands de présentation de l’association et d’informations étaient présents. Dans une pièce à côté, les visiteurs découvraient les boîtes situationnelles.

Nous avons vécu des moments très forts avec le discours du Dr Pilet et ensuite celui de Madame Delachaux. Mme Delachaux qui est l’actrice du spot a témoigné en tant qu’ancienne soignante et personne en âge d’être soignée.

 


Webmestre éditorial     Sophie Lattion, présidente de l’association.


 

Nouvel album

Galerie photos

Epidémiologie

La violence chez les seniors sort de l’ombre

Publié le 30/10/1017 à 13H30 (Mise à jour le 30/10/2017 à 13h30)

Encore largement ignorés, les mauvais traitements infligés aux personnes âgées concerneraient 20% des plus de 65 ans.

Par Andrée-Marie Dussault


Une petite dame frêle à la tête blanche qui se fait bousculer par un professionnel pressé. Un octogénaire incapable de se déplacer seul à qui l’on refuse de l’aide pour aller aux toilettes. Une victime d’Alzheimer gavée de médicaments par son fils pour l’endormir. Autant d’exemples parmi les mauvais traitements infligés chaque jour à des personnes âgées. Des violences dont on ne parle pas encore assez et qui sont pourtant répandues. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 20% des individus âgés de 65 ans et plus subiraient des mauvais traitements.

Les experts soupçonnent qu’il ne s’agit là que de la pointe de l’iceberg – de nombreux cas n’étant pas déclarés. Médecin responsable de l’Unité de médecine des violences du CHUV à Lausanne, Nathalie Romain-Glassey explique que les victimes ne s’identifient pas forcément comme telles et si c’est le cas, toutes ne vont pas dénoncer les abus. «Distinguer une maltraitance d’un comportement acceptable ne va pas toujours de soi et ce qui n’est pas admissible dans un contexte peut l’être dans un autre.»


Source internet consultée sur https://largeur.com/?p=6528

La problématique selon l’OMS

Publié le 17/02/2016 à 9h15 (mise à jour le 18/12/2016 à 12h01)

On estime que 1 personne âgée sur 10 est confrontée chaque mois à la maltraitance. C’est sans doute une sous-estimation, seulement 1 cas de maltraitance sur 24 étant notifié parce que les personnes âgées craignent souvent de signaler les cas de mauvais traitements à la famille, aux amis, ou aux autorités.

Prévention selon l’OMS

De nombreuses stratégies ont été mises en œuvre pour prévenir la maltraitance des personnes âgées, lutter contre celle-ci et en atténuer les conséquences. Les interventions qui ont été expérimentées – principalement dans les pays à revenu élevé – pour prévenir la maltraitance sont notamment:

  • des campagnes de sensibilisation du public et des professionnels, et un dépistage (des victimes et des auteurs de violence potentielle)
  • des interventions de soutien aux personnes s’occupant de la personne âgée (par exemple gestion du stress, services de relève)
  • des formations sur la démence destinées aux personnes s’occupant des personnes âgées.

À l’échelle mondiale, les connaissances relatives à la maltraitance des personnes âgées et à la manière de la prévenir sont insuffisantes, en particulier dans les pays en développement. L’ampleur et la nature du problème commencent seulement à être esquissées, de nombreux facteurs de risque sont encore contestés et les données disponibles sur les mesures efficaces pour prévenir la maltraitance des personnes âgées sont limitées.


WHO Media centre / Courriel: mediainquiries@who.int / Source internet  sur http://www.who.int/mediacentre


Je n’en peux plus! (Etre un proche aidant)

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Publié le 31 janvier 2016 à 7h30 (mise à jour le 05/01/2017)

Dans mon travail d’infirmière à domicile, je côtoie tous les jours des familles, des amis ou encore des voisins qui prennent soin d’un proche. Elles font face à des difficultés énormes! Elles gèrent les soins d’hygiène, les repas, le ménage, les courses, l’administratif. Elles assurent les sorties chez le médecin, le dentiste, les aller-retour à l’hôpital pour des soins ambulatoires comme des pansements, de la chimiothérapie, de la radiothérapie etc…

Elles doivent gérer et supporter les décalages entre ce que souhaite la personne vulnérable et leur propre vision à elles!

De plus les personnes dont elles prennent soin traversent souvent un flot d’émotions négatives. En effet, elles font face petit à petit à leur perte d’autonomie, ce qui engendre des deuils à faire et finalement une culpabilité de devoir être aidées. Parfois, elles restent dans le déni de la situation. Cela entraîne des conflits, de l’énervement, une baisse d’énergie et enfin un épuisement total du proche aidant.

Les risques de débordement et de maltraitance peuvent ainsi apparaître. C’est pourquoi il est important que les proches aidants soient accompagnés, soutenus et reconnus dans leur travail épuisant.


Webmestre éditorial              Sophie Lattion, présidente de l’association.


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Le proche aidant est une personne qui consacre régulièrement de son temps pour aider au quotidien un proche atteint dans sa santé, son autonomie. Grâce au soutien du proche aidant, la personne accompagnée par un enfant, un parent, un ami, peut continuer à vivre chez elle et maintenir sa vie sociale.

Pour la personne en difficulté, pouvoir compter sur un de ses proches est un réel réconfort. Le proche aidant dispose de compétences qu’il a développées en lui apportant son soutien. Son implication et le lien qu’il entretient avec cette dernière lui apportent de multiples joies, des satisfactions et un enrichissement.

Un proche aidant ne peut pas tout faire, tout seul et tout le temps. Il peut s’exposer à des risques souvent sous-estimés pour sa santé, sa vie familiale, sociale et professionnelle. Il est donc utile qu’il connaisse ses propres ressources et limites et qu’il puisse solliciter les aides et les services de soutien à sa disposition.

Connaître les risques

Aider une personne dépendante, c’est souvent largement plus qu’une activité à plein temps! Faire face à l’imprévu, assumer de nombreuses tâches de jour comme de nuit, adapter continuellement son organisation et son travail au gré des événements, vivre de fortes émotions peuvent conduire à un stress éprouvant. Une étude montre qu’un proche sur deux s’épuise pendant son parcours d’aidant et qu’un proche sur trois est déjà atteint dans sa santé avant de solliciter davantage d’aide extérieure.

L’épuisement physique et psychique est le premier risque auquel tout proche aidant peut être confronté. Cet épuisement peut engendrer un isolement social, des difficultés professionnelles et financières. Il est pourtant possible de prévenir les risques et de poursuivre l’accompagnement tout en se préservant.

Vivre ses émotions

Le proche aidant peut être pris dans un flot d’émotions contradictoires, ce qui contribue à son épuisement. Bien que les émotions ne soient pas mauvaises en elles-mêmes, elles peuvent devenir envahissantes. Ainsi, les personnes qui ressentent peur, honte ou culpabilité développent parfois des comportements qui portent atteinte à la qualité de l’accompagnement, qui nuisent à la relation et aggravent la charge émotionnelle.
Pour le proche, s’autoriser un temps pour exprimer ses émotions dans un espace intime peut aider à dépasser la culpabilité et la honte. Plusieurs formes de soutien existent, qui contribuent à comprendre et gérer les émotions en jeu dans une relation d’aide.

Repérer les signes d’épuisement

Les proches aidants sont exposés à des risques d’épuisement physique et psychique. Les signes avant-coureurs en sont, par exemple l’irritabilité, l’impatience, la fatigue chronique, le retrait et l’isolement social. Les proches aidants peuvent souffrir de divers troubles consécutifs au stress, comme une baisse des défenses immunitaires, une multitude de maux physiques, des troubles de l’appétit et du sommeil, de l’anxiété quotidienne avec des périodes de forte angoisse, un tumulte émotionnel difficile à vivre.

S’accorder du temps

indexLe proche aidant a parfois le sentiment d’être seul dans sa tâche et de ne pas avoir le temps de se reposer. S’il se sent coupable de ne pas en faire assez, il aura alors tendance à négliger son entourage et ses loisirs pour se consacrer entièrement à la personne accompagnée.

Entre l’accumulation des responsabilités et les changements émotionnels, il est pourtant important de penser à soi. Boire un café avec des amis, faire la sieste, jouer avec ses enfants ou partir en promenade : ces moments simples permettent de se ressourcer.

S’accorder du repos et prendre le temps de voir sa famille et ses amis, comme veiller à une alimentation régulière et équilibrée, sont également des éléments nécessaires au bien-être et à la bonne continuité de l’accompagnement.

Les services de relève, d’aide et de soins à domicile ou l’accueil temporaire offrent un relais qui permet au proche aidant de se reposer, d’entretenir ses relations sociales et de maintenir ses engagements professionnels ou familiaux. Prendre une journée pour soi ou partir en vacances devient plus facile! Nous ne sommes pas tous égaux face à l’épuisement physique et moral. Pour cette raison, il est important que, dès le début d’une relation d’aide, le proche aidant apprenne à repérer les signes de sa fatigue et développe des stratégies pour prendre soin de lui-même tout en tenant compte des besoins de la personne accompagnée.

Présentation1La prise en compte des signes d’épuisement peut éviter de possibles conséquences telles que négligences, voire maltraitance envers la personne accompagnée 50 heures par semaine, c’est en moyenne l’investissement des proches aidants, toutes situations confondues. Ce chiffre peut monter jusqu’à 100 heures hebdomadaires pour les proches de personnes âgées et 120 heures pour les parents d’enfants handicapés.
AVASAD, Résultats de l’évaluation des besoins des proches aidants, 2012, sur mandat du SASH.

Demander de l’aide

opentohelpinAccepter ses propres limites et demander de l’aide assez tôt n’est pas toujours facile. Cette démarche peut parfois être vécue comme un échec et s’accompagner d’un sentiment de culpabilité. Demander de l’aide, c’est pourtant faire l’expérience de la confiance réciproque et prendre en compte ses propres besoins de soutien. Plus tôt les organismes de soutien sont sollicités, meilleures sont les chances d’éviter les situations difficiles.

Les aides et relèves

  • Les Centres médico-sociaux (CMS) proposent des prestations d’aide et des soins au quotidien (soins d’hygiène et de confort, soins infirmiers, ergothérapie, conseils nutritionnels), aide à la vie quotidienne (aide au ménage, repas à domicile, aide à la famille), conseil social, sécurité à domicile, moyens auxiliaires, mobilité et transports, prévention.1
  • Proches aidants Valais et Vaud soutiennent et informent les proches aidants.
  • Service d’aide aux proches de la Croix-Rouge Valais

    La Croix-Rouge Valais met à votre disposition, en fonction de vos besoins, un/une bénévole ou un/une auxiliaire de santé pour une présence de confiance à domicile.

    Le but du service, qui se veut complémentaire aux service d’aide officiels,  est de permettre aux proches, constamment sollicités par une prise en charge d’une personne de leur entourage souvent complexe et de tous les instants, de pouvoir bénéficier, sur une base régulière, de périodes de répit indispensable.

    L’organisation de ces présences « relais » s’effectuent dans un but de prévention de l’épuisement des proches, qui peuvent ainsi compter sur la présence sécurisante, à domicile, d’un/e bénévole ou un/une auxiliaire de santé.

    Un service flexible, la nuit aussi

    Depuis l’automne 2012, le service d’aide aux proches de la Croix-Rouge Valais a élargi ses prestations. Désormais, il est possible de faire appel à une auxiliaire de santé pour des accompagnements durant la nuit.


Auteur

Source internet consultée  sur http://www.avasad.ch

Édité par le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) – 2013

Image 2 consultée sur http://www.opentohelp.com/


Méthode de soins: L’humanitude

Méthode de soins: L’humanitude

Publié le 25/09/2015 à 08h33 (mise à jour le 15/012017 à 10h34)

Créée voici 30 ans, l’humanitude est une petite révolution dans le monde de la gériatrie. Inventée par deux anciens profs de gym, Yves Gineste et Rosette Marescotti, cette méthode propose une autre approche des soins dispensés aux seniors. Le but : les réhabiliter dans leur dignité et améliorer les relations entre patient et soignants.

Si l’on a fini par admettre que le bébé était une personne à part entière, il reste encore un long chemin à parcourir pour les plus âgés d’entre nous, souvent affaiblis et parfois mal considérés, voire maltraités. L’humanitude fait partie des méthodes utiles pour une meilleure considération des personnes âgées et de leurs besoins.

Un regard déshumanisé sur les personnes âgées

Tout ce qui construit l’être humain dès son plus jeune âge – le regard, la parole, le geste tendre – est trop fréquemment refusé aux personnes âgées. « Celles-ci ne reçoivent en moyenne que 100 à 120 secondes de paroles par jour et 10 secondes de regards » s’indigne Yves Gineste. « Et encore : il s’agit de regards balayeurs, qui ne fixent pas mais réduisent au néant ».

Certaines personnes se replient alors sur elles-mêmes et deviennent grabataires, tandis que les autres peuvent adopter des comportements de résistance ou d’agressivité. Forts de ce constat, Yves Gineste et sa compagne, Rosette Marescotti, ont créé une méthode de soin : l’humanitude. « Il ne s’agit pas seulement de traiter les personnes âgées avec humanité, explique Yves Gineste, mais de les réhabiliter dans ce qu’elles possèdent de typiquement humain ».

Les quatre piliers de l’humanitude

Cette méthode de soin repose sur un changement global de comportement des soignants :

  • Le regard  : Il doit s’échanger face à face, les yeux dans les yeux, à hauteur du visage ;
  • La parole  : Elle doit annoncer et expliquer chaque geste ;
  • Le toucher  : Il s’agit de transformer le « toucher utilitaire » en « toucher tendresse » ;
  • La verticalité  : Exit les toilettes effectuées au lit et les patients qui ne quittent plus leur matelas. Pour Yves Gineste, une personne âgée correctement accompagnée peut et doit vivre debout. La verticalité est l’une des caractéristiques qui nous distingue des animaux, d’où l’importance de lever la personne.

La mise en œuvre de ces 4 préceptes doit permettre une meilleure écoute et une amélioration des soins, à condition bien sûr d’agir en fonction des situations et des personnes.

L’indispensable individualisation des soins

Une fois les bases acquises, le soignant doit s’adapter à chaque patient. Plus question alors de timing. On intervient lorsque la personne le souhaite. On est davantage à l’écoute de ses désirs et des besoins. On apprend à connaître son histoire. « Cela ne demande pas davantage de temps » souligne Yves Gineste, « car même si l’on prend 30 ou 40 secondes pour faire des préliminaires aux soins, on a ensuite quelqu’un dont il est extrêmement facile de s’occuper ».

Une méthode qui a fait ses preuves

Implantée en France, en Suisse, au Bénélux au Canada et dans les DOM, l’Institut Gineste-Marescotti dispense des formations à l’ensemble du personnel médical. En France métropolitaine, plus d’un millier d’établissements ont fait appel à eux et la liste d’attente est longue. Afin d’apporter une caution scientifique sur les bienfaits de l’humanitude, une étude a été réalisée sur 111 femmes âgées de 67 à 101 ans qui présentaient une démence de type Alzheimer et résidaient en établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Dans chaque cas, il s’agissait de mesurer les réactions lors de la toilette – moment le plus délicat – avant et après la formation des soignants aux techniques de l’humanitude.

Résultat : dans 83 % des cas, les soins habituellement difficiles ont été améliorés de façon importante (43 % « mieux ») ou très importante (50 % « beaucoup mieux »). Alors que près de la moitié des patientes donnaient des coups, dont 23% avec une intensité forte ou très forte, après l’application de la méthode 65 % n’en donnaient plus du tout !

Lors de la venue du soignant non formé dans leur chambre, 49% des patientes n’exprimaient aucune réaction, éprouvaient une inquiétude ou exprimaient une opposition.Après la formation du soignant aux techniques de l’humanitude, non seulement 80 % acceptaient sa venue, mais exprimaient leur plaisir en offrant un visage détendu et souriant. Enfin au sein des unités où a été présentée cette méthode, le taux de maintien permanent au lit a chuté de 60 % et la prise de médicaments a baissé dans 70 % des cas !

L’humanitude a donc fait ses preuves, tant pour le bien-être des patients que des soignants. Yves Gineste et Rosette Marescotti ont d’ailleurs été salués comme des pionniers en juin 2008 lors de la présentation de ces résultats par Valérie Létard, Secrétaire d’Etat à la Solidarité. Un nouveau pas vers une prise en charge plus humaine de nos seniors ?


Comme vous l’avez vu, l’humanitude est un magnifique concept qui fait rêver. Cependant, certaines structures se labellise « Humanitude » pour mieux attirer leurs clients alors qu’elles ne l’utilisent pas, même bien au contraire. Beau coup de pub qui fait vite déchanter.

Sophie Lattion           webmaster éditoriale


Auteur

Karine Touboul

Créé le 14 avril 2009

Sources :

La Revue de Gériatrie, supplément de Juin 2008,  colloque sur les approches non-médicamenteuses de la maladie d’Alzheimer : « Evaluation de la Méthodologie de soin Gineste- Marescotti, dite humanitude, lors de formations in situ », dont un extrait est disponible en ligne sur le site d’Agevillage.com, organisateur de ce colloque.


 

Liens utiles

Pour toutes questions juridiques

Publié le 21/03/2023 (mise à jour le 21/06/2018 à 13h46)

Le Conseil d’Etat du canton du Valais a décidé de mettre à disposition de la population valaisanne un organe indépendant de l’administration, appelé Ombudsman, permettant de recueillir des préoccupations, des plaintes ou des signalements de dysfonctionnement touchant au domaine de la santé et du social.
Ombudsman de la santé et des institutions sociales du Valais
Rue des Vergers 4   –   CP 441  –  1951 Sion
Site internet https://www.ombudsman-vs.ch/fr/homepage.html
Téléphone 027 321 27 17

L’ombudsman de la santé et des institutions sociales a notamment pour mission d’aider et d’informer toute personne confrontée à un problème concernant le domaine de la santé ou la prise en charge par une institution sanitaire ou sociale sur les différentes procédures s’offrant à elle.

L’ombudsman vous guidera vers le bon interlocuteur en fonction du type de problème auquel vous faites face. Cet organe met à disposition tant des patients que des professionnels de la santé une plateforme d’orientation, en plus des organes officiels.

Autres liens utiles


Webmestre éditorial              Sophie Lattion, présidente de l’association.


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